Enfin,
le jour de carence est abrogé !
NON…ce
n’est pas un cadeau !
Depuis sa mise en place, FO rejette et condamne
le jour de carence qui pénalise et stigmatise les fonctionnaires et les
agents publics. C’est une véritable mesure inégalitaire visant à opposer les
agents publics aux salariés du privé, tout en faisant des économies
budgétaires sur le dos des agents malades.
Les différentes actions menées par FO, les
milliers de signatures obtenues en faveur de notre pétition ont enfin amené
le gouvernement à l’abroger.
Après la suppression du contingentement du 8ème
et dernier échelon de la catégorie C, autre revendication FO, c’est un pas
supplémentaire en faveur des agents publics et plus particulièrement ceux en
grande précarité.
Pour FO, l’abrogation doit être immédiate et nous
posons également la question de la rétroactivité de cette mesure.
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FO un syndicat combatif
au plan national comme au plan
local
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ÉCHO
DE LA RENCONTRE MINISTÉRIELLE DU 7 FÉVRIER
2013
TRAITEMENT
ET CARRIÈRE DES FONCTIONNAIRS ET AGENTS PUBLICS
RIEN
EN 2013 QUANT Á 2014 ?
Le 7 février 2013, Marylise
Lebranchu, Ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la
Fonction publique a reçu les organisations syndicales de la Fonction publique
et leur a présenté les perspectives du gouvernement pour la rémunération des
fonctionnaires et agents publics.
Pour FO, le bilan est très loin
d’être satisfaisant :
- Point d'indice : gel pour 2013 et peut-être plus!
- Réforme des grilles indiciaires ... pas avant 2014 et pour quelles
améliorations?
- Régimes indemnitaires revus ... en 2014.
AUTREMENT
DIT : NOUVELLE PERTE DE POUVOIR D’ACHAT EN 2013 !
Seule mesure satisfaisante : l'accès au dernier échelon spécial de l'échelle 6 de la catégorie C pour tous les personnels.
Par ailleurs, FO prend acte de
la confirmation de l'intention de la ministre de revenir sur la partie
"résultat" de la prime de fonctions et de résultats (PFR).
Cependant, nous nous s'interrogeons
sur l'annonce d'une transformation d'une part de primes ou indemnités en points
indiciaires (sous quelle forme, pour quelles primes ou indemnités, dans quelles
proportions ?).
Quant à la volonté de
développer les primes et indemnités au détriment d'une évolution de la valeur
du point d'indice, elle ne conduirait
qu'à poursuivre l'individualisation des rémunérations.
La ministre propose un cycle de
négociations dont le contenu précis et le calendrier seront présentés aux
organisations syndicales de fonctionnaires à la mi-mars. Ces négociations porteront
sur les grilles (priorité étant donnée à la catégorie C), les régimes
indemnitaires, le supplément familial de traitement, l'indemnité de résidence.
Rien n'entrera en vigueur avant 2014 et il s'agira d'un programme pluriannuel.
S'agissant du point d'indice,
outre une nouvelle année blanche, une éventuelle revalorisation est
conditionnée par un retour de la croissance ! On pourrait donc voir prolonger pour plusieurs années le gel de la
valeur du point d'indice!
Madame LEBRANCHU a justifié le
mandat confié par le gouvernement par la nécessité de réduire les déficits
publics tout au long du quinquennat ! Les fonctionnaires et agents publics
devraient donc participer au renflouement des caisses de l'Etat et financer une
dette qui n'est pas la leur !
La ministre a expliqué qu'il
n'est pas admissible que les personnels de catégorie C soient maintenus au
niveau du SMIC pendant la moitié de leur carrière ! Ceci dit, en ne
revalorisant pas le point d'indice, le gouvernement prend le risque de voir les
agents de catégorie B concernés aussi !!!
Pour FO, le bilan de ce
programme de négociations sur "les parcours professionnels, les carrières
et les rémunérations" ne répond pas aux attentes des fonctionnaires et
agents publics.
FO a réaffirmé ses revendications
et sa détermination à les faire prendre en compte :
- Augmentation
immédiate de 5 % de la valeur du point d'indice ;
- Octroi de 44
points d'indice pour tous en premier rattrapage de la perte de pouvoir
d'achat ;
- Rémunération
minimum à 120 % du SMIC ;
- Refonte et
revalorisation des grilles indiciaires ;
- Suppression de
la PFR .
JOURNÉES
D’ACTION INTERPROFESSIONNELLE DES 5 MARS ET 9 AVRIL 2013
Les
Fédérations CGT et FO des Services publics, avec leurs confédérations, ont réaffirmé
leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’accord
interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013 et appelé les personnels
avec leurs syndicats à participer aux rassemblements, manifestations et arrêts
de travail, organisés les 5 mars et 9 avril 2013.
Cet
accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une
plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels
et collectifs au bénéfice des employeurs. Il rejoint les projets de démantèlement
des services publics, de l’école, des hôpitaux, des retraites et de la Sécurité
Sociale. Il s’inscrit dans la politique de rigueur et d’abaissement du coût du
travail tous azimuts, imposée aux salariés sous prétexte de compétitivité.
Ces
journées ont permis d’exprimer un refus de l’austérité qui se développe dans
nos secteurs au nom de la baisse des dépenses publiques et du respect des 3% de
déficit réclamé par les instances européennes :
Nos mots
d’ordre ont porté sur :
-
Blocage des salaires et gel du point d’indice,
- Remise
en cause des conventions collectives et des statuts,
-
Suppressions d’emplois,
-
Dégradation des conditions de travail,
-
Réforme territoriale, Acte III de la décentralisation et mutualisation des
services, qui entraîneront une dégradation du service public et une diminution
de l’emploi public
Forts du
point d’appui constitué par les appels à la mobilisation des 5 mars et 9 avril au
delà contre l’austérité, nous considérons que de nouvelles perspectives
s’ouvrent pour organiser, à l’échelle nationale le rapport de force, dans
l’ensemble de nos secteurs professionnels.